AUTRES SITES…

VUE PANORAMIQUE

Le village est construit en amphithéâtre. L’habitat est caractéristique de la Haute-Roya, avec des toitures couvertes de lauzes violettes, extraites de carrières locales. Le dernier étage sous-pente était souvent utilisé comme séchoirs pour les fruits. Cet espace est rarement conservé. Saorge fait figure de frontière climatique entre la basse et la haute Roya, l’olivier est encorecultivé sur les planches construites en pierre sèche dans la pente.
En face, la chapelle Notre-Dame-del-Poggio (privée), présente un chevet roman (XIe et XIIe s.) et un campanile du XVe s. Dès 1092, cette chapelle est citée comme Prieuré de l’abbaye de Lérins. L’intérieur conserve des peintures murales attribuées à G. Baleison (fin XVe s.). Déambulation à travers Saorge… « Imaginez, un château et un village face à face, suspendus à un nuage… » Thomas Jefferson

MOULINS

EN COURS DE RÉNOVATION

En mai 1922, le conseil décide l’élargissement de la place de Ciapagne « où se font toutes les transactions ». Il projette de construire en dessous de la place un moulin à farine et à huile, un lavoir et des cabinets publics. En septembre, le conseil examie le principe d’un emprunt pour financer l’opération et l’oportunité de procéder aux travaux. L’adjoint Pierre Taulaigo préconise leur réalisation immédiate, en recourant à l’emprunt. Ainsi l’opération serait possible sans recourir à l’instauration de nouvelles taxes ou nouvel impôt.

En décembre 1923, une tranche de 110 000 francs est débloquée pour la construction des moulins à huile et à farine. Ils ne seront finalement pas construits en contrebas de Ciapagne, mais au quartier Saint-Roch. Chaque moulin aura son moteur électrique indépendant. 

CHÂTEAU DES SALINES

Le quartier des Salines fut tout d’abord un refuge pour les premiers habitants qui trouvèrent abris dans les grottes des  »Massuli » (futur quartier des Salines) protégés par la barre rocheuse descendant de  »Dourinn » jusqu’à la Roya.

Dénommé Château des Salines ou Château de Salles ou encore Castel del Sal, il se trouvait sur l’Iter Publicum (le Grand Chemin Public) avant la construction du Grand Chemin Ducal de Turin à Nice, qui a précédé la construction de la Route Royale.

Ce chemin public, en arrivant en bas de Saorge, traversait le Pont Commun, qui n’était (pendant de nombreux siècles) qu’une rudimentaire passerelle de rondins de bois. De longs lacets, dont il est aisé de retrouver la trace dans la voierie actuelle du village, lui permettaient d’arriver au Tchan, puis encore une montée jusqu’au Castrum del Sal(e).

Ce Fort dominait le château Saint-Georges qu’il a précédé sur la même arête à l’emplacement d’un collet donnant accès à la porte haute du village et comporte une tour, peut-être à gorge ouverte, contrôlant cette porte. Des vestiges du rempart qui ceinturait le bourg sont encore visibles.

MALMORT

Le château fort de Malmort a défendu vaillamment des siècles durant l’accès de la haute Roya : cet ouvrage aujourd’hui en ruines, cité dès le XIII e siècle, fut restauré au XVII e et joua un rôle important lors des guerres révolutionnaires. Ce site féodal d’aspect inaccessible, qui surplombe les gorges de la Roya de près de 500 m, mérite amplement une visite historique qu’agrémentera un splendide panorama sur les villages de Saorge, Fontan et Bergue. Ce sera peut-être aussi l’occasion de découvrir l’une des vallées les plus secrètes du moyen pays, la vallée du Caïros, où l’adret ensoleillé avec ses pâturages dénudés et l’ubac ombreux aux denses forêts répondent idéalement à une lointaine vocation pastorale et forestière de l’espace montagnard.
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CIASSA SOUTANA

On distingue particulièrement bien ici, une des portes d’accès à Saorge avec son arc brisé (XIVe s.), et les murs de soutènement du rempart qui protégeait le bourg du côté sud. Aujourd’hui la ligne d’habitations sud est construite sur le mur de cette enceinte médiévale, où l’on distingue l’alignement des trous de boulins, qui servaient à placer les poutres de l’échafaudage lors de la construction et de la réfection de ce bâti.

RUE DOUMERGUE

Certaines maisons conservent un parement en pierre de taille. C’est le cas de celle de la famille Toesca qui porte un linteau armorié au-dessus de la porte d’entrée.

VESTIGES DU CHÂTEAU ST-GEORGES

Il s’agit de l’ouvrage de défense principal, qui fait face au château de Mallemort en rive droite de la Roya. D’origine médiévale, le site a été modernisé à la fin du XVIIe s. et au XVIIIe s. avant d’être démantelé au XIXe s.

L’INCISA

Le rocher encore visible de part et d’autre de la rue fermait l’accès Nord-Ouest comme un rempart naturel. Au XVIe s., les saorgiens ne craignent plus les tendasques, rattachés eux aussi au Duché de Savoie. Le rocher est percé, d’où le nom « Incisa », améliorant l’accès et évitant le passage obligé par le col des Salines. La rue centrale est alors prolongée et cette zone est urbanisée, avec la construction d’habitations et de la chapelle des pénitents rouges.

MAIRIE

L’actuelle mairie est installée dans une ancienne caserne militaire construite à l’époque où l’Italie rejoint la Triple Alliance hostile à la France.

ANCIEN VIADUC FERROVIAIRE DE SAORGE

Photos de la collection Gérard DOS SANTOS offertes à la Commune de Saorge. Un témoignage intéressant de l’histoire mouvementée de la construction de la ligne ferroviaire Nice-Cuneo.
Merci à Gérard DOS SANTOS.