Les Monuments

LE MONASTÈRE DE SAORGE

Le Couvent des Franciscains Observantins Réformés ou  » Récollets  » a été fondé en 1633. En 1639, la commune de Saorge mit à disposition des frères, la chapelle Saint-Bernard. En 1648, pour leur permettre de construire le couvent, elle leur concéda un terrain attenant. En 1661, elle leur attribua une aide financière pour terminer l’église. La construction du couvent s’acheva dans les années qui suivirent. Les bâtiments furent restaurés entre 1760 et 1762 par le maître-maçon luganais calderari qui apporta un complément de décoration à l’église et au cloître…

L’ÉGLISE SAINT SAUVEUR

Sa façade elle-même porte encore des traces très visibles de colonnes peintes en trompe-l’oeil suivant la façon de l’époque.
Le maître-autel, construit par un artisan de San Remo a été consacré en 1732. C’est une merveille de marquetterie de marbre.
Un carillon très original, dont les quatre cloches on été fondues au dix-neuvième siècle à Nice, équipe le clocher. Le maître-carillonneur de Saorge sonne régulièrement aux mains et aux pieds le « tirignoun de saoudge ».

LA MADONE DEL POGGIO

Les moines de Lérins demeurèrent environ sept siècles à Saorge.
La Chapelle de la Madone del Poggio (Poggio vient du latin Podium qui a donné le français Puy, point dominant) est d’un pur art roman ancien rehaussé de fresques (notamment une Sainte Lucie en relief à l’intérieur et des fresques du quinzième siècle attribuées à Baleison à l’extérieur et dans l’abside centrale). Une poutre de Gloire porte un Christ de facture très primitive.
Un magnifique clocher de facture lombarde de sept étages complète l’édifice.

LES CHAPELLES

BAIN DU SÉMITE

Lorsque pour la première fois, les touristes ou les baigneurs découvrent la piscine naturelle de Saorge, appelée « A Bendoura soutana » par les gens du pays, ils sont tout de suite captivés par la beauté agreste du site et surtout par la pureté de l’eau de ce torrent. Là, à quelques mètres de la route nationale, la montagne à pic d’un côté, les roches plates servant de plage aux baigneurs de l’été de l’autre, bordent les eaux calmes de la Bendola avant qu’elles ne se mêlent avec celles de la bouillonnante et impétueuse Roya.

AUTRES SITES…